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Construction du bien-vivre ensemble au Burkina Faso: Les actions du ministère chargé du culte et des coutumes en matière de consolidation de la paix

Considéré comme un havre de paix dans la sous-région pendant plusieurs années, le Burkina Faso vit aujourd’hui des moments difficiles. La montée de l’insécurité dans plusieurs régions du pays, cause et/ou conséquence de la radicalisation, de l’extrémisme violent, de la stigmatisation des communautés, est aujourd’hui hélas une des caractéristiques peu élogieuses du Burkina Faso. Cette situation se traduit par des actes terroristes ayant provoqué des milliers de morts et de blessés et des centaines de milliers de déplacés internes avec leurs pendants de détresse psychologique et de crise humanitaire. Au regard de cette triste réalité, la question lancinante qui se pose est la suivante : que faire pour combattre cette insécurité, recouvrer la totalité du territoire national, permettre aux déplacés internes de retourner dans leur localité d’origine, renforcer le dialogue interreligieux et intercommunautaire afin de retrouver la tolérance, la concorde et la paix qui caractérisaient notre pays et forçaient l’admiration au-delà des frontières ?Telle est la principale question aux multiples inconnues à laquelle les institutions de la Transition, et singulièrement le gouvernement, s’attèlent à apporter des solutions. Ainsi, la création du ministère des Affaires religieuses et coutumières répond à ce souci et se présente comme un des bras opérationnels pour, conformément à ses attributions, proposer et mettre en œuvre des actions susceptibles de constituer des réponses pacifiques, pérennes et durables à ces problèmes structurels que traverse notre cher pays. Conscient de cette lourde mission, ce département mène, à travers ses différentes structures, plusieurs actions en matière de consolidation de la paix, de suivi de l’organisation des pèlerinages religieux, de dialogue avec ses principaux partenaires et d’élaboration de la règlementation dans le domaine religieux et coutumier.

Le modus operandi dans la conduite des activités

Par le biais de la direction générale de la Consolidation de la paix, le ministère déroule actuellement une série de conférences (une nationale et quatre régionales). Ces échanges participent de l’information et de la sensibilisation des citoyens burkinabè sur la nécessité de promouvoir des relations intercommunautaires et interpersonnelles empreintes de compréhension et d’empathie et de privilégier la gestion et la résolution pacifiques des conflits qui peuvent naître entre eux. En effet, les conflits sont inhérents à la nature humaine. Tout groupe humain, quelle que soit sa taille, donc est susceptible de vivre des situations conflictuelles. Cependant, c’est dans la volonté des protagonistes de privilégier ce qui les unit au détriment de ce qui les divise, et dans leur capacité à utiliser les mécanismes non-violents et alternatifs de résolution des conflits, que se réalise la construction et le renforcement de la paix, condition sine qua non de la réalisation d’un idéal profitable à tous. La société burkinabè dispose de ces mécanismes, mis en œuvre par les légitimités traditionnelles et religieuses, les responsables associatifs et les démembrements de l’Etat. Cependant, la quête d’une plus grande efficacité de ces mécanismes requiert le renforcement continue des capacités des parties prenantes, ainsi que le partage d’expériences et de bonnes pratiques entre elles.

Les activités mises en œuvre

Par ailleurs, des ateliers régionaux sur la consolidation de la paix au profit des chefs de circonscription administrative (gouverneurs, hauts commissaires, préfets), des femmes et des jeunes leaders de neufs (09) régions du pays, ont été simultanément organisés le 13 septembre 2022 à Bobo-Dioulasso, Manga et Ziniaré avec pour objectif de contribuer à la consolidation de la paix au Burkina Faso par le truchement de l’implication des responsables administratifs et communautaires sur leurs rôles et devoirs en matière de promotion de la paix, du bien-vivre ensemble, de l’inclusion sociale et du refus du discours haineux et destructeur. Les activités suivantes, menées sous l’impulsion du ministère des Affaires religieuses et coutumières, entrent dans ce cadre :

1- une rencontre nationale réunissant deux cents (200) représentants des organisations faîtières religieuses s’est tenue le 25 aout dernier sous le thème « Consolidation de la paix au Burkina Faso : rôles préventifs et bonnes pratiques des légitimités religieuses ». Cette concertation nationale avait pour objectif général la participation des responsables religieux à l’édification d’un Burkina de paix et de cohésion sociale à travers le partage des bonnes pratiques.

2- une conférence régionale, sur le même thème et visant les mêmes objectifs, s’est tenue le 08 septembre 2022 à Bobo-Dioulasso. Les participants, constitués d’au moins deux mille (2000) chefs religieux et coutumiers de haut niveau, sont venus des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest. La rencontre a été présidée par Son Excellence Monsieur le Premier ministre Albert Ouédraogo. Cette forte mobilisation a été rendue possible grâce à l’implication personnelle de Leurs Excellences Messieurs le président du Faso et le Premier ministre d’une part et d’autre part des membres du Cadre de concertation des opérateurs économiques de Bobo-Dioulasso. La tenue des conférences se poursuivra dans d’autres chefs-lieux de région notamment Kaya, Koudougou et Manga. Chacune de ces villes accueillera respectivement les participants du Centre-Nord, du Plateau central et du Sahel ; ceux du Centre-Ouest et du Nord ; enfin ceux du Centre-Est, du Centre-Sud et de l’Est.Par ailleurs, des ateliers régionaux sur la consolidation de la paix au profit des chefs de circonscription administrative (gouverneurs, hauts commissaires, préfets), des femmes et des jeunes leaders de neufs (09) régions du pays, ont été simultanément organisés le 13 septembre 2022 à Bobo-Dioulasso, Manga et Ziniaré avec pour objectif de contribuer à la consolidation de la paix au Burkina Faso par le truchement de l’implication des responsables administratifs et communautaires sur leurs rôles et devoirs en matière de promotion de la paix, du bien-vivre ensemble, de l’inclusion sociale et du refus du discours haineux et destructeur.Certes le mal est profond mais la grandeur d’une collectivité politique réside dans sa capacité à faire preuve de résilience face aux crises qui la traversent et à conduire des actions efficaces afin d’y apporter des solutions pertinentes et durables. L’ensemble des institutions et départements ministères de la Transition œuvrent dans ce sens.

La direction de la Communication et des Relations presses

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