
La deuxième session du Conseil national de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CN-MABG) se tient à Ouagadougou, ce jeudi 30 juin 2022. Cette cérémonie présidée par le Premier ministre, Albert Ouédraogo, est consacrée à l’évaluation des actions de modernisation de l’administration et de bonne gouvernance au titre de 2021.
Préserver une administration publique burkinabè capable d’assurer les services, accessibles et répondant aux attentes des populations. C’est l’objectif que s’est fixé le gouvernement de transition à travers l’organisation de cet évènement.
C’est dans cette dynamique que la Stratégie nationale de modernisation de l’administration publique qui court jusqu’en 2025, a été adoptée. Cette vision à l’horizon 2025, selon le chef du gouvernement burkinabè, est de disposer d’une administration publique d’excellence soutenue par des valeurs républicaines et au service des usagers. C’est pourquoi, confie-t-il, le chef de l’Etat, Paul Henri-Sandaogo Damiba a donné comme missions la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national et la sauvegarde d’une administration suffisamment efficace pour assurer la sécurité, la protection des citoyens, des biens publics et privés. « L’un des principaux défis que nous devons relever, est celui de la promotion d’une nouvelle vision de l’administration, pour en faire un véritable cadre d’impulsion du développement économique, social et culturel de notre pays », a-t-il indiqué.
Il a aussi rappelé que cette session se tient dans un contexte de refondation de l’Etat, sur des valeurs d’intégrité, de travail, de citoyenneté, d’équité et de justice sociale.
Le ministre de la Fonction publique, Bassolma Bazié quant à lui, a sollicité l’engagement de toutes les entités sociales pour atteindre cet objectif. A l’occasion, il a salué l’engagement et la résilience des acteurs dans les zones à haut défi sécuritaire pour la survie de l’administration. « De l’Est à l’Ouest, du Sud au Nord, des agents publics assurent la présence de l’État au péril de leur vie. Pour nous, ce sacrifice constitue la résilience indispensable à la modernisation de l’administration », a-t-il conclu.






