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Arnaques sur les réseaux sociaux : Il faut ouvrir l’œil

Il faut ouvrir l’œil et le bon pour ne pas se faire arnaquer sur internet et les réseaux sociaux. Car derrière d’innocents profils, se cachent de nombreux escrocs et arnaqueurs de tous poils cachés derrière la toile et prêts à abuser de l’ignorance, de la naïveté ou de la confiance d’honnêtes citoyens.

Ne pensez surtout pas que ça n’arrive qu’aux autres!

Tous ceux qui utilisent internet et les réseaux sociaux tels que Facebook ; Whatsapp et Messenger sont exposés et sont de possibles victimes.

En effet, si les objectifs à travers l’usage des réseaux sociaux sont nobles à fortiori et permettent aux citoyens d’échanger entre eux, étant parfois à des milliers de kilomètres les uns des autres ; de tisser des liens d’amitié et d’affaires entre autres, internet et les réseaux sociaux ne sont plus ce qu’ils étaient. Ils ont pris à posteriori du galon dans la hiérarchie du mal. Les escrocs et autres arnaqueurs qui y pullulent et appâtent les honnêtes citoyens et internautes sont nombreux. Et tout y passe maintenant ! Du vol à l’escroquerie ; du faux à l’usage de faux ; des publicités et annonces mensongères ; du harcèlement sexuel au chantage ; ce ne sont pas les moyens ni l’imagination qui manquent aux « nouveaux maîtres du web ». Ils sont devenus très nombreux et ont véritablement investi la toile pour mettre à exécution leurs plans diaboliques et criminels. Ils sont originaires de divers pays. Les plus actifs se trouvent en Europe ; aux Etats-Unis ; dans les pays de l’ancien bloc de l’Est. En Afrique, le Bénin ; le Cameroun ; la Côte d’Ivoire ; le Burkina Faso, entre autres, sont les pays qui hébergent les « brouteurs » et cybercriminels de la pire espèce. Ils sont sur la toile uniquement pour spolier les internautes par quelques moyens malhonnêtes que ce soit. Aussi, il faut faire très attention et partir du fait qu’on ne sait jamais qui se cache réellement de l’autre côté de l’écran et qui est son véritable interlocuteur. La méfiance doit donc être la règle et la confiance l’exception lorsque vous-vous connectez sur internet et sur les réseaux sociaux. Si les malfrats qui agissent dans l’ombre n’ont pas d’âge limite, ceux qui sont très actifs sont assez jeunes et ont entre 17et 30 ans. Et tous les sexes sont concernés par le phénomène. D’ailleurs, ils préfèrent travailler en bande et en complicité et font appel à des femmes pour participer à leurs sales besognes et pour se donner davantage de chance et de crédit. N’allez donc pas croire que c’est parce que c’est une femme que vous pouvez lui faire confiance. Détrompez-vous, elles sont parfois les plus dangereuses et les plus impitoyables.

Trop de faux profils pour mieux arnaquer

De même, beaucoup de profils de personnes âgées tant au niveau des photos que des âges mentionnés ; ceux de certaines stars ou personnalités publiques reconnues sont faux. Présentement, ce sont les profils d’artistes musiciens ; de sportifs de renommée ; d’hommes d’affaires et de personnalités politiques qui servent à appâter les internautes. Tout commence généralement par une demande d’invitation qui vous est envoyée. Quand vous l’acceptez en toute bonne foi, ils vous proposent par la suite, une aide financière par le biais de soi-disant fondations qui leur appartiendrait. Ils vous mettent par la suite en contact avec leur supposé « gestionnaire » de compte ou de banque qui, à coup sûr, va vous demander de payer des frais d’enregistrement ou de décaissement ; de timbre ou de transfert. En tout cas de faux frais que vous devez payer pour espérer bénéficier de cette hypothétique aide. Et par malheur, si vous payez cette somme, ils disparaissent et vous laissent à votre triste sort et vous n’aurez que vos yeux pour pleurer. Ces frais à payer sont d’un montant qui varie souvent entre 6 000 et 160 000 F CFA voire plus selon les cas et le montant que vous êtes censé recevoir en retour. Il y a aussi cette catégorie d’arnaqueurs qui vous proposent du matériel qu’ils auraient envoyés à une connaissance en Afrique qui, pour une raison ou une autre, se trouve dans l’incapacité de réceptionner ce matériel. Alors, ils vous proposent ledit matériel à condition de prendre en charge des frais de changement de nom du destinataire ou de transport jusqu’à votre pays. Des gens se font aussi piégés en envoyant des photos ou vidéos compromettantes. Et ensuite, ils font l’objet de chantage pour payer des sommes pouvant aller jusqu’à 300 000 F CFA et plus. Dans tous les cas, ces malfaiteurs ne sont pas à un stratagème près. En individuel ou en groupe, ils développent différentes astuces pour gruger les internautes non avertis. Ils arrivent même à faire des montages d’images et de voix qui vous laissent perplexes, nous a expliqué un cybercriminel béninois qui dit avoir au moins cinq profils à lui tout seul sur Facebook et pour les besoins de son activité criminelle. Il nous a conseillé d’éviter de donner des informations d’ordre personnel lorsqu’on vous les demande ; éviter les appels vocaux et surtout vidéos avec des inconnus ; éviter tout comportement qui vous expose et susceptible de vous nuire ; ne jamais donner des informations sur vos données personnelles. Car de logiciels hyper sophistiqué existent de nos jours et facilitent leur sale besogne.

En matière d’harcèlement, on trouve également les marabouts et autres féticheurs qui développent toutes sortes d’idées maléfiques pour se faire de l’argent. La technique consiste une fois votre identité connue à entrer en contact avec vous. Pour vous faire savoir qu’une consultation de leurs fétiches (à distance) a révélé des risques de mort imminente sur votre personne. Ils vous proposent alors le versement d’une somme pour acheter ce qu’ils appellent « ingrédients » tels des pigeons ; de la cola ; un mouton et autres nécessaires pour conjurer le sort. Tout est bon présentement sur la toile pour se faire de l’argent au détriment de gens honnêtes qui s’invitent sur les réseaux sociaux et internet sans un minimum d’informations liées à la cybercrimalité pourtant omniprésente. Et beaucoup ne racontent pas leur mésaventure au risque de paraitre crédules et préfèrent donc payer quelque chose en silence ou négocier. Et les cybercriminels préfèrent eux aussi le plus souvent, négocier avec leurs victimes que de publier des éléments compromettants sur une personne. Pour les « vrais professionnels » de l’arnaque, cela nuit plus à leurs activités et attirent l’attention des uns et des autres sur eux et leur activité. Alors qu’ils veulent rester dans le secret et l’anonymat. Mais d’autres, lorsqu’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent n’hésitent pas à balancer les éléments compromettants qu’ils ont en leur possession à des personnes ciblées dans la liste d’amis de la victime. Toute chose qui a des conséquences sur les victimes et leurs proches. Vigilance donc sur les réseaux sociaux car beaucoup de criminels y sont tapis. En tout état de cause, il faut toujours avoir le réflexe de porter plainte auprès des structures en charge de lutter contre la cybercrimalité et se laisser conseiller par ses proches et amis.

ANGELIN DABIRÉ

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